Le petit patrimoine (croix, bâchats, etc.)

Des croix à la croisée des chemins

Nombre de ces croix subsistent sur les chemins de la commune. De bois, de fer, en fer, à chacune son histoire.

Cependant, plusieurs types et usages sont répertoriés :

• Les croix de chemin : érigées sur les routes, aux croisements,… servaient de repère et donnaient souvent leur nom à des lieux.
• Les croix commémoratives, érigées à l’occasion d’évènements particuliers : pestes, décès, missions,…
• Les croix de bourg, de hameau (Le Sapt, Maisonnettes,…) ou sur une maison traduisent l’acte de foi d’une communauté.
• Les croix de bornage marquant les limites d’une propriété, d’un village, d’une seigneurie,…

Parmi les nombreuses croix recencées sur notre commune, la magnifique croix de pierre du hameau du Sapt, sculptée en 1529, vaut à elle seule le détour. En face de cette croix, dans une impasse, un linteau de la porte d’entrée de la ferme est également à remarquer. Jules Verne a ses origines dans ce hameau du Sapt, la famille Verne a été propriétaire au Sapt à partir de 1585 ceci pendant 5 générations. C’est avec l’arrière arrière-grand-père de Jules Verne que la famille quittera définitivement le Sapt. L’espace culturel qui se trouve au cœur de Saint-Genest-Malifaux, porte le nom de Jules Verne pour cette raison.

Quelques autres curiosités du Petit patrimoine à découvrir…

Le bief de la Scie de la Roue faisait partie en 1901 du réseau hydraulique pour produire de l’électricité pour la première fois au lieu-dit Pillot.

En effet, en 1884, Antoine Jourjon exploitait une usine de tournage sur bois à Pillot au bord de la Semène. Il eut l’idée de produire, à l’aide d’une turbine, du courant électrique pour alimenter son usine et plus tard vendre de l’électricité aux habitants de Saint-Genest pour actionner leurs métiers à tisser et par la même occasion permettre l’éclairage des maisons. Ceci jusqu’en 1913 date de sa cession à la Compagnie d’Electricité de la Loire.

On arrive ainsi à ce paradoxe que Saint-Genest a été alimenté en électricité avant Saint-Etienne.

Le lavoir de la rue Saint-Rambert était le lieu de rencontre des lavandières dans les siècles passés.

Le « bachat », point d’eau dans les fermes ou les hameaux où l’on mettait les « biches de lait » au frais, servait également à abreuver le bétail ou à laver le linge.